Steven Millhauser
Le résumé:
L'auteur de "La Vie trop brève d'Edwin Mullhouse, écrivain américain,
1943-1954, racontée par Jeffrey Cartwright", prix Médicis étranger en
1975, raconte ici la destinée mythique d'un self-made-man à New York, au
tournant du siècle dernier. Ce « rêveur », c'est Martin Dressler,
modeste fils d'un marchand de cigares, homme pragmatique et inventeur
génial, habité par une folie visionnaire. Ce démiurge qui écoute le «
désir de son coeur » va connaître une fortune que seuls les rêves
permettent.
Steven Millhauser joue en virtuose de cette science du trompe-l'oeil,
maintenant le lecteur à l'étroite frontière du rêve et de la vie, de la
fiction et de la réalité, du vrai et de sa représentation. Fabuleuse
histoire en effet que celle de Martin Dressler, incarnation du rêve
américain mais aussi des mythes et utopies qui ont façonné l'imaginaire
occidental.
Avec cet extraordinaire roman, Steven Millhauser s'affirme comme le plus
européen des auteurs américains actuels.
Le choix du livre:
La couverture m'a tapé dans l'oeil et à la lecture de la quatrième de couverture, je me suis dis que ce n'était pas le style de livre que j'avais pour habitude de lire. J'ai donc voulu "sortir de ma zone de confort".
Cette lecture en partenariat était proposée par BoB et le Livre de Poche.
J'ai eu l'oppurtunité de la découvrir en étant retenue
Mon avis:
Je me suis plongée facilement dans l'histoire du jeune Martin Dressler, enfant à l'imaginaire débordant, doué pour les inventions réussies. Un enfant attachant et plein de ressources!
A l'aube de ses 14 ans, Martin va plonger corps et âme dans l'univers du travail, se voyant proposer un emploi dans un hôtel New-Yorkais.
Le goût de Martin pour le travail va véritablement le porte, de marche en marche vers la réussite!
La première moitié de ce livre fût pour moi, une véritable lecture plaisir: voir Martin évoluer dans le monde des affaires, comprendre ses décisions et assister à son ascension, sa rencontre avec les Vernon, ses petits rituels journaliers, hebdomadaires.
Le tout rythmé de façon telle, que la lecture en était très agréable.
Mais (puisqu'il y a un mais...), j'avoue avoir été irritée par les descriptions très (trop?) détaillées des hôtels ( Dressler, New Dressler et Cosmo) sortant tout droit de l'imaginaire de Martin.
En effet, j'ai eu beaucoup de mal à concentrer mon attention lors des passages trop détaillés des décors et autres lieux conçus par Martin et son architecte. J'ai même parfois lu en diagonale, tellement ça trainait en longueur vers la fin, notamment lors des descriptions du Cosmo faites par les journalistes.
J'ai été, aussi, relativement étonnée de ne pas voir l'histoire de coeur de Martin poussée plus loin. Du jour au lendemain il coupe les "ponts" et voilà, c'est tout , on n'en saura pas plus. Bref!
La fin du livre se termine un peu bizarrement selon moi, quoique pas tant que ça peut être. Tout dépend de quel point de vue on se pose.
En résumé, j'ai aimé le style et la plume de Steven Millhauser. Sa façon d'écrire m'a beaucoup touchée. L'art de décrire certaines situations de façon très sobre, très posée.
J'ai aimé cette histoire, je suis juste une peu déçue des lenteurs qui, à mon humble avis, portent préjudice à l'histoire.
Ma note: 7,5/10
L'histoire d'une ascension fulgurante d'une jeune rêveur du 19e siècle. Une histoire touchante, l'histoire d'un visionnaire qui court après ses rêves.
Merci à BoB et au éditions Le livre de Poche, pour la découverte de cette ouvrage
Le petit plus:
Découvrez la couverture de la version originale du livre, splendie je trouve
Commentaires
Not bad. I agree
Thank you very much, thanks for your nice share.
I hope you have a nice day! Very good article.
So fun article is!
Ayant été aussi retenu par BOB, je n'ai lu ton billet qu'en travers. Je reviendrai quand j'aurai fini ma lecture.