Audur Ava Olafsdottir
Le résumé:
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son
vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves
couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans
le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et
de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura
écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée.
Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une
variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura
aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise
innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent,
avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur
part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas,
dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
Le choix du livre:
Au détour du blog de Stephie, j'avais été intrigué par ce titre à la couverture psychédélique dont elle en disait beaucoup de bien!
Mon avis:
Je dois avouer qu'il m'a bien fallu lire près de la moitié de ce roman afin de bien rentrer dans l'histoire et surtout de commencer à l'apprécier. Si je n'avais pas entendu autant de bonnes critiques sur ce livre, je pense que je l'aurais abandonné en cours de route. Mais j'ai perséveré et au final, j'ai bien aimé. Je peux dire que ce livre prend une tournure intéressante dès que le personnage principal , le tourmenté Arnljotur reçoit la visite de sa fille Flora sol et de sa maman. Là on assiste à un récit d'emprunt d'émotion et pour ma part les pages se sont tournées bien plus vite puisque j'ai lu la seconde partie en une après-midi alors qu'il m'avait fallu 3 jours en peinant pour la 1ere.
Je suis donc un peu troublée par cette lecture en demi-teinte finalement. Je trouve dommage de m'être "forcée" à la lecture pendant un moment... Ce ne sera donc pas un coup de coeur mais je pense tout de même en garder souvenir. Une histoire pas banale, avec des personnages atypiques et un contexte étonnant. Complètement en adéquation avec cette improbable couverture.
Ma note: 6.5/10
Un livre qui m'a paru long a démarrer. Je n'y ai trouvé un réel intérêt que sur les 100 dernières pages.
Le petit plus:
... sur l'auteur
(source: Zulma éditions)
Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958. Elle a fait des études d'histoire de l'art à Paris et est actuellement maître-assistante d'histoire de l'art à l'Université d'Islande. Directrice du Musée de l'Université d'Islande, elle est très active dans la promotion de l'art.
Rosa candida, traduit pour la première fois en français, est son troisième roman après Upphækkuð jörð (Terre relevée) en 1998, et Rigning í nóvember (Pluie de novembre) en 2004, qui a été couronné par le Prix de Littérature de la Ville de Reykjavík.
Rosa candida, publié aux éditions Salka en 2007 et réédité en livre de poche l'année suivante, a reçu deux prix littéraires : le Prix culturel DV de littérature 2008 et le Prix littéraire des femmes (Fjöruverðlaun). Le roman a été traduit de l'islandais en anglais, danois et allemand.
Audur Ava Ólafsdóttir vit à Reykjavík avec ses deux filles. Le Théâtre national islandais vient d'acquérir les droits de sa première pièce de théâtre, qui sera jouée dès l'automne 2011.
Commentaires
1. sofiaportos le 09-07-2011 à 15:45:28 (site)
Dommage que ce ne soit pas un coup de coeur. Il m'intrigue ce livre mais je n'ai pas non plus envie de me forcer la lecture juste pour en ariver au passage qui vaut le coup :s
2. la-ronde-des-post-it (lasardine) le 10-07-2011 à 11:08:06 (site)
aïe... en effet, tu es très mitigée :s
je reste quand même intriguée par ce titre, mais du coup je pense que je le prendrai à la médiathèque, c'est moins risqué!
3. North Face Outlet Online le 27-08-2011 à 09:37:23 (site)
thanks for your sharing