Les confessions d'une accro du livre

Véronique Ovaldé

Le résumé:

« On peut considérer que ce fut grâce à son mari que madame Izarra rencontra le lieutenant Taïbo ». Car c’est lui, Gustavo Izzara, qui, revenant de vacances un soir d’octobre 1997, appelle la police pour qu’elle vienne constater que sa somptueuse villa de Villanueva avait été cambriolée. Un vol pour le moins étrange puisqu’aucun objet n’a été dérobé et que les intrus, apparemment familiers des lieux, se sont contentés d’habiter la maison en l’absence du couple. Vida Izzara va peu à peu sortir de son silence et dévoiler au lieutenant Taïbo la vérité : Paloma, sa fille unique de 18 ans, s’est évaporée du jour au lendemain avec Adolfo, un mystérieux (dangereux?) jardinier, et elle la soupçonne d’être revenue, par effronterie, insolence, nostalgie ? hanter la demeure familiale. Les vies d’oiseaux, ce sont celles que mènent ces quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse. Chacun à sa manière, par la grâce d’un nouvel amour, est conduit à se défaire de ses anciens liens, conjugaux, familiaux, sociaux, pour éprouver sa liberté d’exister. Sans plus se soucier d’où il vient ni de là où la vie le mène. Avec Des vies d’oiseaux, Véronique Ovaldé continue à explorer les rapports qui lient les hommes et les femmes.

Le choix du livre:

J'ai eu la chance de recevoir ce livre dans le cadre des "Matchs de la rentrée littéraire" de Priceminister. Merci encore à Rémi Gonseau et aux éditions L'olivier.

Retrouvez la fiche du livre et pourquoi pas vous laisser tenter sur Priceminister

Mon avis:

On plonge dans ce livre sans vraiment savoir où il va nous mener. Les personnages sont intéressants, parfois même fascinants. Ils entretiennent tous des relations plus ou moins complexes et s'éloignent les uns des autres.

Des vies d'oiseaux c'est d'abord l'histoire d'une famille aisée qui se disloque petit à petit! Une mère sans caractère, un père désintéressé de sa famille et une fille consciente de tout ça!

Le lecteur entre dans l'histoire le jour où, l'inspecteur Taïbo ouvre une enquête chez les Izarra: leur maison a été "occupée pendant leur absence. De fil en aiguille, il s'avère que c'est leur propre fille, dont ils sont sans nouvelles depuis des mois, qui occupe avec son petit ami, les maisons vacantes du quartier.

Débute ainsi, l'histoire de la famille Izarra exposée au lecteur. Une histoire de famille dont les membres en sont arrivé à ne plus se supporter. Progressivement, l'auteur nous investis dans cette histoire familiale et démêle peu à peu les sentiments complexes des protagonistes!

Mme Izarra est une femme terriblement influençable, qui vie sous la coupe de son puissant mari. Un homme qui l'aura poussé à l'opposé de ce qu'elle était, et peu à peu l'a éloigné de son unique fille. Ce personnage est celui pour lequel j'ai eu le plus d'empathie. Elle a quasiment tout perdu et cette rencontre avec Taïbo est le petit grain de sel que fera grincer son engrenage.

Des vies d'oiseaux est un roman qui donne à réfléchir sur l'influence des autres sur notre propre vie, nos choix, notre capacité à être heureux. 

Ma note: 8/10

Une histoire touchante, par moment terriblement désolante qui vie grâve à ses personnages particulièrement bien imaginé.